Robustes et adaptables, les cuves en béton coulées sur place constituent le socle des unités de méthanisation, Bio-Dynamics
Les cuves en béton grandissent avec la filière biogaz
En 10 ans, la méthanisation s’est fait une place en France. Malgré un certain ralentissement dû à l’arrêt du tarif de rachat préférentiel voulu par le gouvernement, et dans l’attente d’un effet de relance, la filière biogaz s’organise et s’adapte. Constructeur de cuves en béton coulées sur place depuis plus de trente ans, Bio-Dynamics intervient dans toute l’Europe pour construire les digesteurs de la filière biogaz ainsi que les stations d’épuration ou de stockage de l’industrie agroalimentaire et chimique.
Avec déjà plus de 4000 réservoirs construits, Bio-Dynamics accompagne les acteurs du biogaz dans leur croissance.
Entretien avec Stijn Verfaillie, directeur commercial
Les projets d’unité de biogaz se sont professionnalisés et ont changé de dimension
Comment a évolué le marché du biogaz en France ces dernières années ?
Si la Belgique et l’Allemagne ont développé ce secteur avant la France, la filière biogaz a désormais pris plus que sa place partout dans l’hexagone. L’évolution que l’on peut observer en Europe nous rappelle les tendances qui peuvent (re-)lancer la méthanisation par tous. Et notamment la professionnalisation, qui est déjà en marche, et surtout la densification des unités de méthanisation avec un agrandissement du dimensionnement.
C’est-à-dire ?
Il y a dix ans, le biogaz était porté par des agriculteurs dans des exploitations agricoles de taille moyenne. Les unités étaient plutôt de petites tailles et fonctionnaient principalement de manière autonome. Depuis quelques temps, la filière a pris son essor et se professionnalisme : les intrants à traiter sont de plus en plus conséquents, les unités plus grandes et les ouvrages en béton sont donc devenus plus importants en diamètre et en hauteur.
Aujourd’hui, ces constructions sont réalisées et gérées comme de vrais sites industriels. De plus, la filière est désormais également portée par des grands noms de l’énergie notamment, qui investissent de manière conséquente pour favoriser le développement de l’énergie verte depuis sa production jusqu’à sa redistribution dans le réseau.
Comment Bio-Dynamics s’adapte à ces nouveaux modèles ?
Nous étions préparés à cette évolution du marché et nos chantiers dans toute l’Europe nous ont permis de concevoir toujours plus grands et plus hauts ! Aujourd’hui, il n’est pas rare qu’une cuve de digesteur ou de stockage de biomasse mesure 10 mètres de hauteur. C’est devenu un standard. Chez Bio-Dynamics, notre expertise nous permet de proposer des cuves de 20 ou 25 mètres de haut parfois pour le digesteur ! En toute logique, cette tendance devrait atteindre la France dans les années à venir.
Grâce aux nombreuses qualités du béton, les cuves que nous construisons sont durables et rentables. Avec notre expérience, nous sommes parvenus à optimiser notre process de construction afin de proposer des diamètres et des hauteurs importants. Dans le même temps, les unités de méthanisation sont passées de 250 kW à 5 Mw. Nous sommes présents sur de nombreux projets sur toutes la France. Par exemple, nous accompagnons actuellement des projets majeurs dans le Sud, à Toulouse et Bordeaux. Nous construisons également la plus grande unité de méthanisation de France, à Dijon, pour un projet d’unité de méthanisation dix fois supérieur aux standards et chantiers moyens. C’est dire le gigantisme de ce projet ! Par ailleurs, pour continuer de répondre aux projets de méthanisation et mieux servir nos clients en Europe, nous avons déménagé de Gand à Wielsbeke en juillet 2022 et continuons de développer le nombre de nos collaborateurs sur le terrain. Nous sommes également présents au Pays-Bas avec Monostore et au Royaume-Uni avec Bio-Dynamics Tanks Ltd.
