SIG et smart city : comment gérer l’afflux de données numériques ?

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SIG et smart city : comment gérer l’afflux de données numériques ?

La géomatique se tourne vers les technologies mobiles et web

En France, les plus grandes collectivités territoriales ont mis en place leurs Systèmes d’Information Géographique (SIG), dès les années 1980. Le but était de mieux gérer leurs divers champs de compétences : eau, assainissement, éclairage, voirie, transports, etc. Depuis, ces outils se sont progressivement démocratisés et n’ont jamais cessé d’évoluer pour répondre aux nouveaux besoins de leurs utilisateurs. Aujourd’hui, les gestionnaires de SIG se penchent notamment sur la transition de leurs systèmes vers des technologies mobiles et web, quitte à changer d’écosystème logiciel.

Mise en œuvre de façon progressive sur quelques années, une telle migration vise ainsi à simplifier le travail quotidien des agents, un public très demandeur d’outils nomades. Elle vise aussi à fluidifier les échanges avec les entreprises partenaires des collectivités et les citoyens. Clairement, tout l’enjeu est d’anticiper l’explosion des volumes d’informations numériques, en lien avec le boom des objets connectés, déployés autour d’applications smart city.

Manager les flux d’informations

Cela passe par la mise en place d’un management des données : comment capter les informations ? les trier en vue d’archiver les plus pertinentes ? les rendre accessibles ? Autant de flux numériques qui rendent les outils web toujours plus pertinents, dans la mesure où ils sont plus simples et moins coûteux à déployer que les outils bureautiques habituels. L’idée est aussi de rendre les « utilisateurs métiers » plus autonomes dans la mobilisation et la création de données.

Parmi les collectivités qui proposent des applications mobiles favorisant l’accès des citoyens aux open datas, certaines y incluent des informations géographiques. Les SIG ouverts aux technologies web renforcent ainsi les liens créés avec les habitants. A ce titre, des agglomérations expérimentent déjà des « carto parties », en d’autres termes des sessions de cartographie autour de thématiques ou de secteurs donnés. Quelques-unes testent aussi des outils de contribution citoyenne. Via une application, les habitants peuvent renseigner une information cartographique. Celle-ci est ensuite validée par un agent. Demain serons-nous tous géomaticiens ?

(source : Nantes Métropole)