Centrales Next la « vente directe »

La revue des énergies renouvelables et des solutions alternatives.

Centrales Next la « vente directe »

 Centrales Next Cogénération : la « vente directe » pour des revenus bonifiés

Une prime de gestion qui vient dépasser le tarif d’achat

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Interview auprès de Laurent Froissart, Responsable Grands Comptes chez Centrales Next

 Un « effacement » qui est mieux rémunéré que la production d’énergie.

Aujourd’hui, un exploitant d’une unité de cogénération peut directement revendre son électricité sur une « bourse de l’électricité ». Comment fonctionne ce dispositif ?

Laurent Froissart Centrales Next : La vente directe a été introduite en 2016 par une directive

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européenne datant de 2009. Ce texte vise à à mieux intégrer les productions énergétiques issues de ressources renouvelables (ENR) en les confrontant aux prix marchés. En qualité d’agrégateur de centrales ENR, nous sommes présents en permanence sur la bourse de l’électricité pour accompagner chaque producteur dans la commercialisation optimale de son électricité. Sur ce nouveau marché, les exploitants de centrales biogaz peuvent générer des gains plus importants qu’avec l’obligation d’achat.

Comment est-ce possible ?

Laurent Froissart Centrales Next :Le complément de rémunération repose sur deux primes. Tout

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d’abord, la prime à l’énergie qui garantit la différence entre le tarif d’obligation d’achat et le prix de vente sur la bourse. Un gain équivalent à celui du dispositif traditionnel de revente est donc garanti. A cela s’ajoute une prime de gestion, perçue par l’exploitant pour rémunérer le fait qu’il doive passer par un agrégateur pour la rémunération boursière. Auxquelles Centrales Next ajoute la rémunération lors de la participation à la régulation du réseau.

C’est-à-dire en adaptant sa production en fonction des besoins du transporteur d’électricité ?

Laurent Froissart Centrales Next : Tout à fait. Dans cette perspective, une centrale de méthanisation est très intéressante, car elle offre une « réserve négative ». En effet, grâce au stockage-tampon de biogaz, elle peut suspendre sa production d’électricité durant quelques heures. Dans le cadre de la vente directe, cet « effacement » est mieux rémunéré que la production d’énergie. Dans ce cadre, nous sommes enregistrés comme un « acteur de la réserve » auprès des transporteurs d’électricité. A l’échelon européen, nous pilotons ainsi une centrale virtuelle de 2,8 GW, dont la production est calée sur les demandes. La part du biogaz, de la biomasse et de l’hydraulique dans cette production est de 59 %. Le photovoltaïque représente 25 % et l’éolien 15 %. Toutes les tailles de centrale sont concernées : notre parc virtuel couvre des puissances allant de quelques kW à plus de 100 MW.

Plus d’infos https://www.centrales-next.fr/

Propos recueillis par Nils Bruder