« En plus de son excellente conductivité thermique, le cuivre désinfecte l’air entrant »

La revue des énergies renouvelables et des solutions alternatives.

« En plus de son excellente conductivité thermique, le cuivre désinfecte l’air entrant »

Purificateurs d’air : des pièces ventilées, tout en maintenant le confort thermique

Des récupérateurs de calories couplés à la détection de CO2

Blaise Verhasselt, Directeur général de VIF Equipement

Sujet longtemps négligé en France, la qualité de l’air intérieur connaît un net regain d’intérêt en lien avec la pandémie de Covid-19. En effet, les protocoles sanitaires impliquent notamment l’ouverture régulière des fenêtres pour la bonne aération des espaces collectifs. Mais qu’en est-il des déperditions thermiques en hiver ou en été ? Réponse avec Blaise Verhasselt, Directeur général de VIF Equipement.

Quels sont les enjeux liés à la qualité de l’air intérieur en général et dans le contexte du Covid-19, en particulier ?

Que ce soit à l’école ou en entreprise, nous passons une grande majorité de nos journées dans des espaces clos. Au bout de quelques heures, l’air vicié au CO2 peut nuire à la concentration des élèves ou des salariés. Cet air peut aussi concentrer des aérosols porteurs du virus responsable du Covid-19. Le renouvellement régulier de l’air de ces espaces s’avère donc primordial. Les protocoles sanitaires en place préconisent notamment l’ouverture régulière des fenêtres, mais cela ne doit pas impacter le confort thermique des occupants. En cela, on se rend compte que le Covid-19 a mis au premier plan des solutions déjà éprouvées pour garantir une bonne qualité de l’air.

Quelles sont-elles ?

Les purificateurs d’air, basés sur la technologie de ventilation à double flux, s’avèrent particulièrement efficaces. Concrètement, il s’agit de faire passer les airs entrants et sortants, de part et d’autre d’un échangeur de calories. Par exemple, avec des températures de 10°C à l’extérieur et de 20°C à l’intérieur, l’air entrant pénètrera dans la pièce à 15°C. De quoi réduire les déperditions de chaleur de 50 %. Il est possible de coupler le pilotage de ce système à un détecteur de CO2 qui déclenchera la ventilation quand la concentration d’air expiré dépasse un seuil de consigne.

D’autres technologies sont-elles mobilisables ?

Nos appareils les plus vendus fonctionnent avec des échangeurs en cuivre. Outre son excellente conductivité thermique, le cuivre est un métal aux propriétés antiseptiques qui désinfecte l’air entrant. Pour aller plus loin, il est possible d’insérer un système d’ionisation à ultraviolets dans la ventilation pour débarrasser l’air des éléments pathogènes en suspension. cette solution est déjà éprouvée dans des secteurs d’activités où il est nécessaire de réduire la présence de contaminants biologiques.

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