« Le standard mondial KNX apporte sa pierre à l’édifice en vue d’atteindre le zéro carbone. »

La revue des énergies renouvelables et des solutions alternatives.

« Le standard mondial KNX apporte sa pierre à l’édifice en vue d’atteindre le zéro carbone. »

Le standard mondial du smart building au service de la transition bas carbone

 

L’évolution du protocole de communication KNX répond aux enjeux énergétiques

 

Développée par 500 constructeurs dans le monde, mise en œuvre par plus de 100.000 installateurs, la technologie KNX, standard mondial de compatibilité et interopérabilité des Bâtiments connectés, évolue sans cesse pour répondre aux enjeux d’efficacité énergétique imposés par les différentes réglementations. Objectif : la neutralité carbone.

Interview de Rémy Ostermann, Président KNX National France

Comment KNX répond-il aux enjeux de la transition bas carbone ?

Depuis 30 ans, le protocole de communication international KNX améliore le confort et l’efficacité énergétique des bâtiments résidentiels et tertiaires. Langage universel par le biais duquel communiquent les produits connectés, KNX permet de gérer, piloter, contrôler et adapter les équipements d’un bâtiment, qu’il s’agisse des ouvrants, des stores, de l’éclairage, du chauffage… Aujourd’hui, la technologie s’accélère, les compétences aussi. Notamment pour répondre aux réglementations et décrets tertiaires qui poussent la filière bâtiment à rénover son parc pour un usage durable, efficace et économe.

Vers quoi tend aujourd’hui le protocole KNX ?

En intégrant les énergies renouvelables dans la production d’énergie, le système de contrôle et d’automatisme KNX permet d’atteindre des objectifs de réduction d’émission de gaz à effet de serre. En effet, l’installation des produits connectés est aujourd’hui de plus en plus fine et détaillée, avec un monitoring qui indique le réel taux d’occupation à l’instant T qui permet d’alimenter en énergie le bon endroit au bon moment. Ainsi, il est désormais possible de contrôler pièce par pièce son bâtiment : bureau, chambre d’hôtel, salle de réunion… Certains bâtiments sont aujourd’hui extrêmement performants, comme Intencity à Grenoble, bâtiment de 20.000 m2 tout juste livré, équipé de systèmes d’installations communicants permettant de piloter les différents usages. C’était un exemple mais pas sur base KNX

En quoi le taux d’occupation des bâtiments influe-t-elle aujourd’hui sur sa consommation ?

Avec la crise de la Covid-19 et le boom du télétravail, les investisseurs se posent la question de l’usage des bâtiments dans 5 ou 10 ans. Désormais, il est essentiel de concevoir des bâtiments dont la flexibilité permet de réduire ses consommations d’énergies. Ainsi, on adapte la technologie aux usages, on reconfigure afin d’optimiser les espaces. Cela demande du paramétrage de produits connectés mais évite de revoir en évitant de revoir toute l’installation. La priorité aujourd’hui est de s’interroger sur la durabilité du bâtiment dans 20, 30 ou 40 ans et de le faire s’adapter à ces évolutions. Un jour cabinet d’avocats, le lendemain hall de stockage et dans le futur atelier de montage… Piloter les équipements offre une flexibilité à long terme afin de faire en sorte que le bâtiment consomme le moins possible d’énergie. Cela s’applique aux bâtiments neufs, mais également en rénovation en mixant les solutions : investissements dans de nouveaux équipements, changement de la source de production de chaleur, contrôle et pilotage. En optant pour un protocole standardisé, les gestionnaires ont la garantie de pouvoir faire évoluer leurs bâtiments en fonction des usages. D’ailleurs,  à partir de 2022, des produits connectés autre que KNX pourront être interopérable avec le système KNX grâce à l’évolution KNX iOT, cela facilitera l’émergence de nouveaux usages et services