Maintenir les ouvrages d’eau potable
Cette ressource précieuse, vitale, qu’est l’eau potable, nécessite une approche protectrice permanente. Si le maillage territorial en châteaux d’eau date de l’après-guerre, les aléas du temps et du dérèglement climatique abîment les ouvrages. Dans le même temps, 20 à 25 % de l’eau pompée et traitée est perdue dans le circuit de distribution. Il s’avère donc impératif de protéger l’étanchéité de ces ouvrages et de maintenir une eau potable de qualité. Spécialiste des travaux spéciaux depuis 1973 et leader dans le domaine de la rénovation des ouvrages d’eau potable, Etandex affiche un savoir-faire de haute technicité.
Rénover les châteaux d’eau contribue à améliorer leur efficacité économique à long terme et à réduire les pertes d’eau.
Pourquoi est-il important de restaurer des ouvrages d’eau potable ?
D’abord parce que les châteaux d’eau sont ce qu’il y a de plus efficace économiquement parlant pour distribuer l’eau. L’eau est pompée la nuit, mise sous pression à 50 mètres de haut, puis distribuée au fil de la journée par gravité. A long terme, c’est ce qu’il y a de plus économique, et qui mérite donc qu’on l’entretienne. Ensuite, l’heure n’est plus à la démolition et à la construction. Alors il faut faire avec les ouvrages existants et les rendre durables. Il existe 15 000 châteaux d’eau en France, majoritairement construits après-guerre, avec du béton armé. Le problème est que le béton armé n’aime pas l’eau, qu’elle soit sous forme liquide ou gazeuse. Les armatures en acier protégées dans le béton sont attaquées par un phénomène de carbonatation liée au CO2 dans l’air et en présence d’eau. Plus le phénomène progresse, plus l’acier subit la corrosion. Ce qui porte préjudice à la pérennité de la structure.
Comment envisager la rénovation des châteaux d’eau ?
Nous considérons les châteaux d’eau comme un patrimoine. D’un point de vue technique, nous les immobilisons durant trois à quatre mois pour être totalement remis à neuf : étanchéité de la cuve, de la toiture, des canalisations. L’objectif est de pas réintervenir sur l’ouvrage durant une vie d’homme ! Nous agissons sur l’ouvrage de rétention côté face intérieure pour assurer l’étanchéité et face extérieure, afin d’appliquer des traitements qui empêchent, freinent ou limitent la carbonatation. Le but est de faire durer les ouvrages le plus longtemps possible.
Quelles sont les techniques utilisées ?
Notre savoir-faire repose sur le composite époxyverre. Un matériau fin, léger, inerte et inaltérable, insensible à l’eau. Une fois installé, il ne bouge plus. Le principe est celui d’une coque de bateau, extrêmement léger et résistant. Il nécessite cependant une haute technicité de mise en oeuvre et une excellente préparation de support. Nos collaborateurs sont hyper formés, spécialisés, expérimentés. Nous replaquons ce composite à l’intérieur, ce qui permet à la cuve du château d’eau de bénéficier d’une résistance mécanique extrême. En effet, l’ouvrage a la capacité d’encaisser des contraintes d’eau intense : 10 mètres de hauteur d’eau équivalent à 10 tonnes par mètre carré !
Or, les cuves se remplissent et se vident chaque jour. Le revêtement intérieur doit encaisser ce phénomène. Nous appliquons une résine polyuréthane projetée à chaud pour la rénovation des toitures et changeons les canalisations en inox, privilégiant ainsi les matériaux les plus qualitatifs du marché. Par ailleurs, chaque étape de rénovation est soumise à un contrôle draconien : pas moins d’une dizaine de contrôle pour 1 m2 de composite ! Ouvrage sensible, le château d’eau doit répondre à une conformité sanitaire drastique pour que chaque entrant soit validé pour le contact avec l’eau potable.
