ETT, les solutions autonomes de traitement d’air répondent aux nombreuses contraintes de l’industrie

La revue des énergies renouvelables et des solutions alternatives.

ETT, les solutions autonomes de traitement d’air répondent aux nombreuses contraintes de l’industrie

 Comment ETT conçoit et fabrique des unités autonomes de traitement de l’air pour s’adapter aux besoins de l’Industrie Agroalimentaire ?

Les process de l’Industrie Agroalimentaire nécessitent la mise en place de solutions sur-mesure en matière de traitement d’air. Température, hygrométrie et qualité d’air doivent être maîtrisés parfaitement afin de préserver les ingrédients lors des phases de fabrication, protéger les zones post-cuissons et de stockage qui doivent être compatibles avec la qualité des produits finis.

Société spécialisée dans la conception de systèmes de traitement d’air, la PME bretonne ETT répond aux besoins de nombreux marchés dont celui de l’Industrie Agroalimentaire.

Interview de Julien CAIZERGUES,
Responsable Développement Marché Industrie.

 

 

 Les solutions ETT doivent s’adapter aux contraintes d’organisation et de productivité tout en apportant du confort aux opérateurs et participer à la réduction des coûts énergétiques

Quels sont les principaux marchés concernés par le traitement de l’air ?

Les marchés sont très diversifiés. Le marché historique est celui du retail et des grandes surfaces de vente dont ETT reste leader depuis de nombreuses années. L’industrie prend une place très significative, dans lequel notre capacité à fabriquer des machines sur mesure prend toute sa dimension.

Viennent ensuite les marchés tertiaires, cinémas et des loisirs avec notamment les piscines et les patinoires dont il faut déshumidifier l’air et le traiter thermiquement. Et enfin les marchés aéronautiques, nucléaires ainsi qu’offshore pour les plateformes pétrolières et éoliennes.

 

Quelles sont les particularités des solutions de traitement d’air en Agroalimentaire ?

A chaque nouveau projet, nous faisons une analyse des besoins avec le client puis lançons la conception d’une machine qui correspond exactement à son cahier des charges.

En fonction des contraintes du site (dimensionnelles, acoustiques, choix des énergies), les machines peuvent être installées en intérieur ou en extérieur (sur le toit ou au sol), avec éventuellement des équipements de récupération d’énergie et un suivi à distance du fonctionnement.

Dans l’Industrie Agroalimentaire, la diversité des zones de process nous amène à proposer des solutions de traitement d’air mais aussi de production d’eau chaude ou froide.

Par exemple, une industrie boulangère et pâtissière comprend différentes zones : stockage matières premières, pétrissage, malaxage, repos, cuisson, conditionnement, stockage des produits finis… Chaque zone possède ses propres besoins et ses contraintes.

La zone de cuisson peut nécessiter un soufflage de l’air à une température de 8° pour refroidir rapidement les brioches qui sortent du four. Un hall de production peut nécessiter de rester à 20° et à 40 % d’humidité…

Dans tous les cas, les solutions ETT doivent s’adapter aux contraintes d’organisation et de productivité tout en apportant du confort aux opérateurs et participer à la réduction des coûts énergétiques. Par ailleurs, la maîtrise de tous les paramètres aérauliques (température, hygrométrie et qualité d’air) permet d’endiguer les développements bactériens et fongiques.

ETT a été sollicité par un fabricant de nougats à Montélimar.
Comment la solution d’ETT s’est-elle intégrée à leur process ?

Chez notre client Chabert et Guillot à Montélimar, dans la Drôme, premier fabricant de nougat en France depuis 1848, le process industriel est très spécifique. Dans l’usine qui fabrique 3 000 tonnes de nougat par an, soit 15 tonnes quotidiennement, il nous a été demandé de développer une machine permettant de produire une eau à très basse température (-27°C). Cette opération est nécessaire pour refroidir le nougat et le figer très rapidement lors de sa mise en forme. Par ailleurs, nous avons intégré un système de récupération de chaleur permettant de produire gratuitement de l’eau chaude à 50°C pour alimenter des process annexes.

Pour répondre à leurs préoccupations environnementales, le choix du fluide frigorigène s’est porté sur le propane (R290), fluide naturel sans impact sur la couche d’ozone.