Le génie climatique au service de la performance énergétique, Teddington

La revue des énergies renouvelables et des solutions alternatives.

Le génie climatique au service de la performance énergétique, Teddington

Des solutions avec un retour sur investissement moyen de 2 à 4 ans

Mathieu Chaigneau, Responsable Produits Bien-être & Ventilation chez Teddington

 « Le rideau d’air génère des gains énergétiques de 33 % sur une porte de 2 m. »

Rideau d’air, déshumidificateur, humidificateur, pompe à chaleur… Le génie climatique apporte 1001 réponses aux enjeux de performance énergétique. Tour d’horizon du sujet avec Mathieu Chaigneau, Responsable Produits Bien-être & Ventilation chez Teddington.

Comment le génie climatique peut-il contribuer à la maîtrise des dépenses énergétiques ?

Le spectre des solutions, déjà très large, ne cesse de s’agrandir, comme avec le rideau d’air thermodynamique qui se développe, depuis 7-8 ans. Implanté au-dessus d’une porte permettant l’accès à un bâtiment, ce rideau s’active quand cette porte s’ouvre. Il insuffle de l’air chaud – ou froid, selon la saison – pour compenser les échanges thermiques entre intérieur et extérieur. Echanges qui sont eux-mêmes réduits par le voile d’air projeté par le rideau. Grâce à une telle séparation climatique, on observe des gains de 33 % de puissance énergétique sur une porte de 2 m. Par exemple, sur un magasin de bricolage d’Île-de-France, ouvert 3 120 heures par an, le retour sur investissement (RSI) a été de 1,74 an avec un rideau associé à une batterie à détente directe, présentant un COP de 3,64. Plus couramment, le RSI est de 2 à 4 ans. Aux économies s’ajoute évidemment un confort renforcé pour les usagers des lieux.

Le génie climatique permet notamment la régulation de l’hygrométrie au sein des bâtiments. Cette fonction peut-elle être assurée à moindre coût énergétique ?

Absolument. Par exemple, pour les piscines ou les spas, il existe des déshumidificateurs intelligents, fonctionnant sur le principe de la ventilation double flux, mais avec deux échangeurs en série, pilotés par des sondes de température et d’hygrométrie. En fonction des conditions mesurées par ces capteurs, des algorithmes gèrent les diverses fonctionnalités – déshumidification, recirculation d’air, tout air neuf, chauffage… –, tout en privilégiant le free cooling et la free déshumidification.

Y a-t-il d’autres pistes d’optimisation ?

Par exemple, des pompes à chaleur full inverter pour piscine et spa présentent un COP de 10 à 12. Elles sont ainsi deux fois plus économiques qu’une PAC piscine classique. Il existe aussi des humidificateurs qui fonctionnent avec des ultrasons qui nébulisent l’eau, ce qui est moins énergivore que la vaporisation. Des purificateurs à plasma froid permettent de purifier l’air sans filtre, ni ventilateur. Comme pour toutes les solutions évoquées précédemment, l’investissement est plus important qu’une solution classique, mais un RSI très court sera au rendez-vous…

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