Les chaufferies bois s’imposent peu à peu dans les collectifs.

En maison individuelle ou en collectif, de petite ou grande taille, les chaufferies bois font parties des solutions énergétiques et participent à la réduction des dépenses énergétiques. Qu’il s’agisse du chauffage ou de la production d’eau chaude sanitaire, les chaufferies bois répondent aux besoins des logements neufs ou en rénovation, et peuvent se coupler avec des installations solaires thermique ou photovoltaïque. KWB France conçoit, fabrique et commercialise des chaudières bûches, granulés ou bois déchiqueté de 8 à 300 kWh pour les particuliers, les bâtiments résidentiels, tertiaires et petites industries. 

Comment les chaudières bois s’adaptent aux collectifs ? 

En rénovation comme dans le neuf, les chaudières bois permettent de répondre aux besoins énergétiques du chauffage et de la production d’eau chaude sanitaire. Les contraintes techniques d’une rénovation (isolation) font que les besoins énergétiques en chauffage sont plus importants que dans une construction neuve. Néanmoins les besoins en eau chaude sanitaire restent incompressible, dépendent du nombre de personnes et ne peuvent être sous-estimés. La puissance calculée peut être installée à l’aide d’une chaudière couvrant 100% des besoins ou alors plusieurs chaudières pour sécuriser l’installation (principe de redondance). 
L’idée est d’optimiser l’investissement, de garantir une sureté de fonctionnement et un confort maximum pour les utilisateurs. 

Quels sont les combustibles privilégiés ? 

Les chaufferies collectives sont alimentées par granulés de bois ou du bois déchiqueté. Le granulé possède une forte densité, minimum 650 kg du m³ et une humidité inférieur à 10% qui lui confère une concentration d’énergie importante. Le bois déchiqueté possède une densité plus faible, de l’ordre de 220 à 280 kg par m³ suivant les essences de bois et une humidité de l’ordre de 25-30%. Il faudra ainsi un volume plus important pour produire la même quantité d’énergie. Le bois déchiqueté, 50 % moins cher, nécessite des silos de stockage plus conséquents, et/ou une rotation de livraisons plus fréquentes qui entraîne un suivi d’exploitation plus important. Le granulé, en plus de sa densité, produit moins de cendres, ce qui réduit aussi la maintenance. Par ailleurs, il peut être aspiré dans des tuyaux flexibles depuis un lieu de stockage déporté jusqu’à 25 mètres. Cet avantage permet de valoriser des volumes existants non attenants à la chaufferie, et d’optimiser ainsi le foncier dans les villes où il se raréfie.
Quel que soit le projet, granulé ou bois déchiqueté, les deux ne s’opposent pas mais s’étudient en fonction de la disponibilité de la matière première, de l’accessibilité, de la réserve foncière… 

Les chaudières à bois peuvent-elles bénéficier d’un pilotage intelligent ? 

En effet, les matériels évoluent, les technologies aussi. Les chaudières à bois sont désormais raccordées à distance pour gérer la maintenance de manière optimisée. Il est possible de moduler les températures en fonction des zones de chauffage, d’allumer ou d’éteindre la production de chauffage et d’eau chaude sanitaire, notamment en été quand l’installation est couplée à un système de production d’énergie solaire. KWB a développé une solution, le Cleemanagement, qui permet une supervision intelligente en optimisant les apports gratuits, via le solaire thermique et/ou photovoltaïque. 

Le travail de prescription en amont, la fiabilité, la collaboration directe avec les installateurs, l’accompagnement des exploitants pour le suivi et l’entretien, la propreté des équipements sont quelques-uns des atouts qui nous différencient sur le marché.