OBO, des sites à protéger contre la foudre, les surtensions et l’incendie

La revue des énergies renouvelables et des solutions alternatives.

OBO, des sites à protéger contre la foudre, les surtensions et l’incendie

Méthanisation : des sites à protéger contre la foudre, les surtensions et l’incendie

 

Au-delà des aspects de sécurité, la protection relève d’une logique économique

 

Anne Plouchart, Chef Produit chez OBO Bettermann France

 


« Des enjeux importants, en raison du risque d’explosion »

 

En quoi les unités biogaz sont-elles concernées par le risque de foudroiement et comment celui-ci peut-il être pris en charge ?

 

Ces sites doivent intégrer des solutions de protection contre la foudre, au même titre que toutes les installations être source de risques pour l’environnement. Les enjeux sont d’autant plus importants que ces sites sont sujets à un risque d’explosion. Il est à noter que sur les installations ICPE, les matériels assurant la protection contre la foudre et le feu doivent avoir fait l’objet d’essais normalisés. Ajoutons qu’au-delà des aspects réglementaires, cette protection relève d’une logique économique de retour sur investissement, puisqu’elle préserve l’outil de production. Concrètement, la protection contre la foudre est assurée à l’extérieur par les paratonnerres ouautres dispositifs de capture, les conducteurs de descente et prises de terre. Il faut aussi prendre en charge la protection intérieure contre les surtensions liées à la foudre.

 

Comment gérer ces surtensions ?

 

La protection des équipements contre les surtensions repose sur la mise en place systématique de liaison équipotentielle et de parafoudres. Une telle protection n’est efficace que si tous les composants sont installés et toutes les liaisons à la terre effectuées.

 

Vous évoquiez la protection contre l’incendie. Qu’en est-il sur les sites de méthanisation ?

 

Les bâtiments y sont divisés en zones entre lesquelles la propagation du feu et des fumées est empêchée par les cloisons. Les passages de réseaux à travers les parois constituent donc des points à calfeutrer, en vue de reconstituer le degré coupe-feu initial de l’ensemble. Cette opération peut être réalisée avec des mousses intumescentes, des blocs, des colliers ou des tubes coupe-feu. Ces derniers peuvent être remplis de câbles. Et justement, concernant les chemins de câbles, précisons qu’en lien avec les conditions d’exploitation rencontrées sur un site biogaz, il est recommandé d’installer des supports en acier inoxydable qui offriront une résistance efficace face à la corrosion. De quoi être tranquille pour des dizaines d’années…

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Méthanisation : des sites à protéger contre la foudre, les surtensions et l’incendie

 

Au-delà des aspects de sécurité, la protection relève d’une logique économique