Plaquettes de bois : un séchage naturel sous bâche respirante

La revue des énergies renouvelables et des solutions alternatives.

Plaquettes de bois : un séchage naturel sous bâche respirante

Ets Gangloff : Plaquettes de bois : un séchage naturel sous bâche respirante

 

Une solution offrant souplesse d’utilisation, économies et performances

 

Paul Gangloff, Directeur des Ets Gangloff

 

 « Il est possible d’atteindre un taux d’humidité satisfaisant, en trois mois d’été. »

 

En quoi les solutions de bâchage agricole peuvent-elles intéresser les producteurs ou les utilisateurs de plaquettes de bois ?

 

Ces bâches de protection offrent une solution efficace pour assurer le stockage des broyats de bois, le temps pour ces derniers de voir leur humidité atteindre des taux compatibles avec une utilisation en chaufferie. Il s’agit de passer de taux de l’ordre de 50 % à 20 ou 30 %. Cette solution offre une alternative intéressante au stockage sous hangar, puisqu’elle peut être déployée quasiment partout sur terrain sec, sans d’autre limite que la superficie disponible. Outre sa souplesse d’implantation, la bâche est aussi rapide à déployer, puisqu’elle ne nécessite pas l’obtention d’un permis de construire. Par ailleurs, elle est beaucoup moins onéreuse qu’un hangar.

 

Comment le séchage se déroule-t-il sous bâche ?

 

De façon naturelle. La structure aérante de la bâche assure à la fois la déviation des eaux de pluie, tout en permettant l’évaporation de l’humidité contenue dans les plaquettes de bois. Quand on regarde un tas bâché, le matin, on voit bien cette évaporation se faire. Il est ainsi possible d’atteindre un taux d’humidité satisfaisant, en trois mois d’été. La longévité de la bâches La protection des tas est encore augmentée si l’utilisateur dispose celle-ci sous forme de lés, qu’il enlèvera au fur-et-à mesure des prélèvements de plaquettes. A noter que les bâches, d’un poids de 200 g/m2, peuvent être facilement posées à la main.

 

Et quelle est la nature de ces bâches ?

 

Elles sont fabriquées en polypropylène. Elles sont donc imputrescibles et résistantes aux agents biologiques, à la rosée et au gel. Elles sont constituées de fibres continues, c’est-à-dire qu’une même fibre fera toute la longueur du rouleau. Ces fibres sont projetées sur un tapis et l’ensemble est cardé dans un four pour y être soudé. Les bâches présenteront ainsi une résistance à la traction de 12 kN/m. Elles sont également traitées anti-UV, ce qui permet d’en garantir l’utilisation sur cinq ans, sous nos climats. L’innocuité du polypropylène pour l’environnement le rend compatible avec une utilisation en forêt, sur les lieux de broyage du bois, avant transport. En fin de vie, les bâches sont recyclables à 100 %.

http://www.baches-gangloff.fr/