Smart Building : quels outils pour garantir l’interopérabilité des équipements connectés ?

La revue des énergies renouvelables et des solutions alternatives.

Smart Building : quels outils pour garantir l’interopérabilité des équipements connectés ?

Smart Building : quels outils pour garantir l’interopérabilité des équipements connectés ?

Une architecture évolutive et agnostique de toutes marques pour délivrer les données

Propos recueillis auprès de Mr Rémy Ostermann, Président KNX France

Le smart building mobilise une large palette de technologies, certaines nouvelles, d’autres plus anciennes. Parmi les secondes, KNX – créé en 1989 – est une solution des plus éprouvées. Et ce trentenaire se porte plutôt bien, puisqu’il ne cesse d’évoluer pour répondre aux attentes des acteurs de la construction.

« Le smartbuilding s’inscrit dans la continuité du standard KNX qui, au-delà des réponses apportées en matière de contrôle et d’automatisme du bâtiment, a toujours eu le souci de permettre les communications entre tous les équipements connectés sur un site, relève Rémy Ostermann, Président de KNX France. Cette approche multi-constructeurs et interopérable est d’autant plus fondamentale que le smartbuilding constitue une brique essentielle de la smartcity. En prenant la pleine mesure de ces enjeux, KNX a accéléré son évolution. Par exemple, avec KNX IP puis KNX RF, une solution radio, qui permet d’équiper les derniers mètres pour déployer des capteurs. Cette option sans fil, à la fois flexible et nécessitant peu de travaux, est particulièrement indiquée pour apporter de l’intelligence dans l’ancien. »

Elargir les solutions IoT

Ça bouge aussi du côté des communications entre installation KNX et réseau IP. Déjà opérationnelles depuis une dizaine d’années, ces communications se voient dotées d’une nouvelle couche d’encryptage des données. « Avec l’arrivée du smartbuilding, il n’a jamais été aussi important de proposer le bon produit pour sécuriser et délivrer des données, interconnecter les usages et redescendre sur le terrain, évoque Rémy Ostermann. A ce titre, la R&D se poursuit pour développer des solutions IoT (Internet of Things), permettant d’élargir et de faciliter les modalités de communication entre objets connectés. Dans cet esprit, les passerelles avec d’autres protocoles, comme BACnet ou Modbus, sont, elles aussi, toujours plus nombreuses. »

Par ailleurs, on voit s’accélérer l’apparition de produits connectés sans fils, pilotables depuis un smartphone – « Cela offre des possibilités intéressantes et permet globalement d’accélérer le développement du logement connecté, le choix de la solution pouvant être selon le besoin, une seule fonction simple ou un système complet comme KNX.. » observe Rémy Ostermann. Pour autant, comme on l’a vu, tout l’enjeu du bâtiment intelligent est d’offrir une architecture de communication complète, évolutive, fiable, interconnectée et agnostique vis-à-vis des marques. Le meilleur outil pour garantir tout cela reste la mise en œuvre d’un systeme, comme KNX, qui soit à même d’intégrer toutes les nouvelles solutions arrivant sur le marché, utilisé et compris par les différents acteurs du bâtiment, concepteurs, metteurs en œuvre et exploitants.

Un parcours de formation complet

Et si les technologies savent s’adapter, qu’en est-il des professionnels sur le terrain ? « , les métiers de la construction n’ont jamais changé aussi vite, souligne Rémy Ostermann. La formation reste un élément incontournable pour que les différents corps de métier s’intègre bien dans le batiment numérique, les architectures IT deviennent prépondérantes. Chacun des intervenants doit bien prendre conscience de l’importance de la donnée au sein du bâtiment. Elle est clé pour répondre en enjeux energetiques entre autre.. C’est pourquoi KNX propose un parcours de formation complet. L’occasion pour les professionnels de rester en phase avec les nouvelles attentes des utilisateurs et des exploitants, tout en sachant comment répondre à ces exigences en mutation constante. »

http://www.knx.fr