L’eau, ce bien commun qu’il faut préserver

Particulièrement impacté par le dérèglement climatique, l’Europe doit mettre en place les moyens de gérer l’eau. Bien commun précieux et vital, l’eau peut venir à manquer dans certains territoires et se trouver en surabondance dans d’autres. Gérer les eaux pluviales s’avère un des enjeux à venir pour les collectivités, les industriels et les ménages. D’ailleurs, certaines collectivités montrent l’exemple en installant des cuves enterrées ou aériennes pour l’arrosage de leurs jardins en période de sécheresse. Des cuves fabriquées et commercialisées par GRAF, le spécialiste du domaine depuis 60 ans.
Les aides de l’état et la prise de conscience environnementale encouragent désormais les entreprises et les collectivités à passer le pas et à s’équiper de cuves de gestion des eaux pluviales.
Quel est l’impact du dérèglement climatique sur l’eau ?
Le dérèglement climatique revêt plusieurs enjeux : l’absence de précipitations ou l’augmentation violente de précipitations. 1°C de température supplémentaire équivaut à 7 % d’eau en plus dans l’atmosphère. Elle s’évapore et tombe parfois en créant de gros dégâts : inondations, perte de cultures… Nous ne manquons pas d’eau, mais nous devons gérer la fluctuation des précipitations. D’autant que sans cette régulation, le risque devient le rejet de l’eau de ruissellement dans la mer qui provoque des pollutions et l’assèchement des nappes phréatiques. L’eau est un bien commun qu’il faut préserver. Nous développons et fabriquons des solutions permettant de gérer autant le ‘’trop’’ que le ‘’trop peu’’ d’eau
Quelles sont ces solutions ?
La gestion des eaux pluviales en récupération et en rétention. Les cuves de récupération des eaux de pluie, via les toitures d’industries, de bâtiments ou de maisons individuelles, permettent d’arroser, d’irriguer ou de laver le linge. Et plus naturellement d’équiper les toilettes afin d’éviter l’usage de l’eau potable. En utilisant la ressource sur place, une cuve de récupération des eaux de pluie peut subvenir à environ 40 % des besoins en eau d’un ménage ! Des cuves de rétention permettent également de gérer les événements climatiques, comme les pluies d’orage qui génèrent des inondations et des débordements qui pourraient saturer le réseau. Un débit régulé permet de vider la cuve en libérant l’eau dans le réseau d’assainissement de manière progressive. Il est possible de combiner ces deux usages avec des solutions mixtes qui combinent rétention et utilisation.
Quelles sont les particularités de ces cuves ?
Chez GRAF, nous proposons des cuves de 1 m3 à 120 m3. Des cuves monoblocs qui peuvent être connectées entre elles. Nous utilisons 75 % de matières recyclées dans nos fabrications, qui sont 100 % recyclables. En 2018, la création d’une filière de traitement des déchets ménagers de matières plastiques nous a permis de pourvoir à notre propre approvisionnement en matières premières, sans dépendre de la fluctuation des cours du plastique. Cette filière nous offre aussi l’avantage d’une souplesse dans la production et d’une réduction de nos émissions de CO2. En effet, ce sont 100 000 tonnes de gaz à effet de serre qui sont évitées chaque année ! De plus, un système de filtration, intégré à la cuve, permet de préserver et de garantir la qualité de l’eau stockée. En aval, un filtre nettoyant en sortie de pompe épure l’eau jusqu’à 100 microns. Par ailleurs, nos cuves sont extrêmement résistantes, garanties 30 ans. Si l’équipement en cuve de récupération d’eau de pluie s’avère coûteux, il répond avant tout à une démarche volontariste pour un industriel ou une collectivité. Néanmoins, il est important de rappeler que ces solutions sont encouragées par des aides et des subventions attribuées par les agences de l’eau.